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La ferme-auberge du Bambois

Fermes-auberges

La ferme-auberge du Bambois

Ferme-auberge, Bruche, Salm

Quentin Cogitore

Fondateur de Vosges qui peut !

Visite à la ferme-auberge du Bambois

À la lisière de la forêt, en contrebas des ruines du château de Salm, la ferme-auberge du Bambois est une halte idéale après une randonnée dans le massif de la Chatte Pendue. Située dans la vallée de la Bruche, elle offre un cadre chaleureux, entre terroir et tradition.

Isabelle et Walter Huber y élèvent vaches vosgiennes et cochons, transformant eux-mêmes leur viande en charcuteries.

Fromages fermiers, jus de pomme maison et tartes de saison complètent une table où 71 % des produits viennent directement de la ferme. Une adresse incontournable pour allier découverte du massif des Vosges et plaisirs gourmands !

En résumé

Cet article a été initialement publié sur le site des Randonneurs Fines Gueules. Suite à la fermeture progressive de ce site, nous l'hébergeons aujourd'hui ici. Un grand merci à Fred et Claude qui ont arpenté les chemins des Vosges et se sont attablés inlassablement pour faire vivre la connaissance des ferme-auberge d'Alsace pendant 10 ans !

Trois choses que vous allez adorer au Bambois

🐷 Une charcuterie maison à découvrir, avec une terrine de campagne au goût authentique et un jambon fumé savoureux – même si le lard paysan risque de tester votre dentition !

🥔 Des pommes paysannes gourmandes, rissolées avec oignons et lardons fumés, qui accompagnent à merveille un collet de porc moelleux et généreux.

🌲 Un vrai bol d’air des Vosges, entre terrasse ombragée et ambiance de bistrot de montagne, idéal pour une pause rustique après une belle randonnée.

1

Une table authentique… mais perfectible

Visite à l'été 2019

Infos pratiques

Tout savoir avant d'y aller

Périodes d’ouverture

Ouvert de début mars à fin novembre tous les midi du jeudi au dimanche et le vendredi soir.
Pour les groupes,  contacter.

Coordonnées

109, Le Geissloch
PLAINE Bambois
67130 SCHIRMECK

03 88 97 60 82
ferme_auberge_bambois@yahoo.fr

Capacité d’accueil : 45 personnes à l’intérieur et 30 à l’extérieur

Après un accueil un peu « difficile » (mais ce n’était pas le bon jour, un personnel de service étant malade), nous avons été dirigés vers le repas marcaire, seule possibilité du jour.

Compte-tenu de notre soif de connaître autre chose de plus caractéristique du lieu, nous avons sollicité une entrée autour des productions charcutières de la ferme.

Notre palais a été diversement conquis : une bonne terrine de campagne, au goût bien authentique et saveurs joliment équilibrées. Le jambon fumé est du même style, très agréable.

Assiette de charcuteries maison

En revanche, le lard paysan fumé austère, dur et ferme fait souffrir les dents. Un jambon blanc plaisant mais impersonnel, provient d’un collègue proche : malgré un élevage conséquent de cochons, la ferme ne peut pas faire face à tous ses besoins.

À côté d’une bonne salade de carottes, nous avons été surpris de découvrir dans nos assiettes, un taboulé décoré de grains de maïs et de minuscules morceaux de poivrons rouges sur la provenance de laquelle nous nous sommes interrogés.

Le collet était bien moelleux. Nous l’avons accompagné de pommes paysannes bien gourmandes, des pommes en robe des champs rissolées auxquelles on ajoute des oignons et quelques lardons fumés.

 

Parmi les autres plats possibles :

Toast du Bambois

Salade de la ferme

Viande fumée, pommes de terre paysanne

Tomiflette, salade verte

Délice de la souris

Omelette paysanne

Burger du Bambois, galettes de pommes de terre

Soirées tartes flambées

Dimanches autour du sanglier

Côté vins

La cave du lieu ne nous aura pas convaincus. Et pourtant les bons vignerons proches ne manquent pas !

Le Pinot Noir Heimberger de la Cave de Beblenheim était sévère, asséchant, même s’il s’est bonifié quelque peu à l’aération, nous emmenant vers un peu de fruit et des notes sauvages. À côté des Alsace, un Côtes du Rhône de négociant, un Cairanne, un Cotes de Provence et un Beaujolais…

En conclusion

Malgré le ressenti d’une PME bien huilée, l’auberge est sympathique, tenue par un couple qui l’est tout autant. La détermination et la volonté de bien faire est très présente.

Mais le lieu manque de charme et d’âme.

Nous nous sommes bien restaurés, dans une atmosphère de bistrot de montagne en plein air. Un dépaysement certain pour citadins en mal d’extérieur.

Une rando à faire autour de cette ferme-auberge !

Et une autre idée de rando par ici !

 

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